ADB accorde le fonds pour améliorer l'enseignement secondaire
Nouvelles du Cambodge N° 0743-E
ADB accorde 27 millions de $US pour améliorer l’enseignement secondaire
ADB accorde 27 millions de $US pour améliorer l’enseignement secondaire
Khemara Jati
Montréal, Québec
Le 30 novembre 2007
Nous diffusons ci-dessous l’information donnée par KI Media sur ce sujet. Nous souhaitons que par la même occasion ADB aide à améliorer les livres scolaires en langue nationale, à rendre la langue scientifique cambodgienne cohérente pour la rendre compatible avec un enseignement universitaire dans toutes les matières en Cambodgien ? C’est la seule façon pour sortir le peuple cambodgien de l’ignorance et donc de la maladie et de la misère. Un peuple instruit n’accepte jamais de vivre sous la dépendance d’un autre.
Nous souhaitons donc que l’ADB aide aussi le Cambodge à développer notre enseignement universitaire, dans tous les domaines, en utilisant progressivement la langue cambodgienne comme langue de base.
Nous souhaitons que l’ADB donne une très grande importance à l’enseignement des filles. Les femmes instruites sont les bases fondamentales d’une nation. D’autre part la société cambodgienne était matriarcale. Mais de nos jours, elle est trop fortement influencée par des cultures étrangères masochistes. Il faut redonner à la femme cambodgienne la place qu’elle occupait dans le passé depuis l’antiquité. Les archéologues japonais en coopération avec des géologues cambodgiens ne viennent-ils pas de découvrir des tombeaux du début de notre ère, de femmes cambodgiennes avec des épées ? Il est inadmissible que de nos jours, on assassine et on défigure à l’acide, impunément des femmes cambodgiennes.
« Si on pense en saison, on plante des céréales. Si on pense en années, on plante des arbres. Si on pense pour la longue durée, on instruit le peuple »
A la suite de notre dernier article intitulé « Le Bouddhisme, la Science et l’Ethique » un de nos lecteurs, nous fait remarquer que tous les Juifs ou presque, parlent anglais. C’est vrai. Mais ils connaissent aussi à fond leur propre langue maternelle. Beaucoup de Juifs sont polyglottes. Et cela depuis l’antiquité. Il y a des savants juifs à la Grande Bibliothèque et au Musée – Université d’Alexandrie, depuis sa création au IVè siècle avant J. C. jusqu’à sa destruction au IVè siècle. Au VIIIè siècle, jusqu’au XIIè siècle, les Arabes ont utilisé des savants juifs pour traduire les textes grecs et autres en arabe. En Espagne arabe, des savants juifs traduisent des textes arabes en latin. La première traduction de la géométrie d’Euclide en latin a été faite à partir d’un texte arabe. Rappelons aussi que le Français Gerber d’Aurillac, devenu pape sous le nom de Pape Sylvestre II (938, pape 999 à 1003) connu pour son érudition, a fait ses études à Barcelone. Les savants de Barcelone ont de très bonnes relations avec l’université arabe de Cordoue. La Bibliothèque de Cordoue contiendrait de 400 000 à 600 000 volumes. A l’université de Barcelone, le futur pape a appris en particulier à utiliser la numération décimale de position avec les chiffres arabes comprenant le symbole zéro, pour les quatre opérations de l’arithmétique. Il se serait même allé visiter l’université de Cordoue. Car cette université était ouverte aux Arabes et à toutes les autres religions. (Rappelons que la numération décimale de position a été inventée par les Chinois ; que le témoignage matériel le plus ancien concernant l’utilisation du signe zéro se trouve au Cambodge, révélé pour la première fois par George Coedes. Nous reviendrons sur ce sujet une autre fois.
« …aux dires d’un voyageur espagnol étudiant à Bagdad à la fin du 10è siècle, les séances que tenaient les « mutakallimûn » étaient fréquentées « non seulement (par) les Musulmans de toutes les sectes orthodoxes et hétérodoxes, mais encore (par) les Infidèles, Zoroastres, matérialistes, athées, Juifs, Chrétiens, en un mot par des gens de toute sorte de religion. Chaque secte avait son chef, chargé de défendre les opinions qu’elle professait quand l’un d’entre eux entrait dans la salle, tous se levaient respectueusement et nul ne se rasseyait avant qu’il n’ait gagné sa place. Très vite, la salle se remplit et l’un des Infidèles prit la parole : « Nous nous sommes réunis, dit-il, pour discuter. Vous, Musulmans, ne nous attaquez pas avec quelque argument tiré de votre livre ou fondé sur l’autorité de votre Prophète ; tenons-nous tous à des preuves fondées sur la raison humaine. » Cette condition fut unanimement acceptée ». (Dans « Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne » par Juan Vernet, Ed. Sindbad, Paris 1978, p. 24).
Juan Vernet écrit aussi que les Arabes échangeaient des prisonniers contre des livres laissés enfermés par des Chrétiens dans des caisses et considérés comme des explosifs. Lire aussi « Une Histoire de la Science arabe » par Ahmed Djebbar, Editions du Seuil, Paris 2001.
Le développement rapide des connaissances en Europe était du à l’invention de l’imprimerie en 1450. Depuis cette date les Européens ont conquis le monde jusqu'au milieu du XXè siècle. Les Arabes n’ont utilisé l’imprimerie que trois siècles plus tard. « L’Imprimerie Arabe en Occident », par Josée Balagna, Ed. Maisonneuve & Larose, Paris 1984.
Mais savoir à fond une ou plusieurs langues étrangères et ignorer sa propre langue maternelle est spécifique des peuples qui n’arrivent pas à s’unir dans des pays éternellement en développement. Car la langue est la base de toute une culture, une civilisation léguée par nos ancêtres, par notre histoire de plus de trois mille ans. Comment unifier un pays avec une petite minorité de personnes bien instruites en langues étrangères et méprisant sa propre langue maternelle ? Et noyés dans l’océan d’un peuple qui parle une autre langue ?
Il y a des Cambodgiennes et des Cambodgiens mariés à des Juifs. Aucun d’entre eux ne parle cambodgien. Ils sont tous des Juifs, parlent juif et au moins la langue du pays où ils habitent. Il en est de même de tous les Cambodgiens mariés à des Européens ou à des Nord-américains. Mais il y a quelques exceptions, le plus connu est Michel Antelme, né de père français et de mère cambodgienne. Il est actuellement professeur de Cambodgien aux Langues Orientales en France. Il est spécialiste des relations entre la langue cambodgienne et la langue siamoise. Michel Antelme déplore, dans une interview au mensuel Chatomuk, que les Cambodgiens ignorent leur langue maternelle. Nous pouvons ajouter comme conséquence ils ignorent l’histoire de leur propre pays.
Il est pénible d’assister à des scènes où une famille cambodgienne venant de France rencontre une autre famille vivant aux Etats-Unis. Les enfants vivant en France, ne parlent que le français. Pour se communiquer, les enfants de la famille vivant en France parlent à ses propres parents qui traduisent en cambodgien pour se faire comprendre des parents vivant aux Etats-Unis. Puis ceux-ci traduisent en anglais pour ses propres enfants. Le problème est moins compliqué quand les Cambodgiens vivant en France connaissent l’anglais. Mais, alors, la conversation devient incompréhensible pour ceux qui ne savent pas l’anglais. Il y a des cas plus graves. Les enfants fréquentant les lycées, puis les universités ont acquis des connaissances approfondies, alors que les parents ne connaissent que la langue française ou anglaise pour la vie courante. Il y a alors impossibilité de communication d’un certain niveau culturel.
Un de nos lecteurs nous écrit que « Les Cambodgiens qui méprisent sa langue maternelle, méprisent sa culture, ses parents, ses ancêtres et donc l’histoire de leur pays. Ils ne prennent au sérieux que les textes écrits par des étrangers, comme les livres sur l’histoire du Cambodge écrits par des étrangers. » Nous oublions souvent que notre langue écrite, inventée au VIè siècle, est la plus ancienne de l’Asie du Sud-Est. Quel plaisir intellectuel, quelle fierté d’avoir entre ses mains le « Dictionnaire du Khmer Ancien » de Long Seam, publié à Phnom Penh en l’an 2000, et de voir l’évolution de notre écriture depuis 1 400 ans. C’est le premier dictionnaire où l’écriture ancienne est traduite en écriture moderne. Pourquoi, nos textes sur pierre, sont-ils traduits en Français par George Coedes avec la collaboration de Au Chhieng, professeur du sanscrit et du palis à l’Ecole des Hautes Etudes, mais pas encore traduits en cambodgien moderne ?
Nous adressons notre profonde admiration à nos sœurs, frères et compatriotes de Thailande et du Kampuchea Krom pour leurs luttes depuis des siècles, pour préserver notre langue commune ancestrale. Nous leur adressons notre profonde reconnaissance, pour ainsi, donner une leçon magistrale aux Cambodgiens qui méprisent notre langue léguée par nos ancêtres communs depuis des millénaires. En retour notre lutte pour le développement de notre langue dans les universités au Cambodge, leur apportera des aides plus efficaces, dans leurs luttes pour préserver la langue et la culture léguées par nos ancêtres communs.
Les malheurs du Cambodge ne proviennent-ils pas, en grande partie de ce mépris de notre langue par des « intellectuels » parfois de très haut niveau ? Mépriser sa langue maternelle n’est-il pas, aussi, mépriser ses propres parents, ses propres ancêtres, son propre peuple et donc l’histoire de sa propre patrie ? Un homme qui ignore l’histoire de son pays ne vit-il pas comme un amnésique ?
Wednesday, November 28, 2007
Montréal, Québec
Le 30 novembre 2007
Nous diffusons ci-dessous l’information donnée par KI Media sur ce sujet. Nous souhaitons que par la même occasion ADB aide à améliorer les livres scolaires en langue nationale, à rendre la langue scientifique cambodgienne cohérente pour la rendre compatible avec un enseignement universitaire dans toutes les matières en Cambodgien ? C’est la seule façon pour sortir le peuple cambodgien de l’ignorance et donc de la maladie et de la misère. Un peuple instruit n’accepte jamais de vivre sous la dépendance d’un autre.
Nous souhaitons donc que l’ADB aide aussi le Cambodge à développer notre enseignement universitaire, dans tous les domaines, en utilisant progressivement la langue cambodgienne comme langue de base.
Nous souhaitons que l’ADB donne une très grande importance à l’enseignement des filles. Les femmes instruites sont les bases fondamentales d’une nation. D’autre part la société cambodgienne était matriarcale. Mais de nos jours, elle est trop fortement influencée par des cultures étrangères masochistes. Il faut redonner à la femme cambodgienne la place qu’elle occupait dans le passé depuis l’antiquité. Les archéologues japonais en coopération avec des géologues cambodgiens ne viennent-ils pas de découvrir des tombeaux du début de notre ère, de femmes cambodgiennes avec des épées ? Il est inadmissible que de nos jours, on assassine et on défigure à l’acide, impunément des femmes cambodgiennes.
« Si on pense en saison, on plante des céréales. Si on pense en années, on plante des arbres. Si on pense pour la longue durée, on instruit le peuple »
A la suite de notre dernier article intitulé « Le Bouddhisme, la Science et l’Ethique » un de nos lecteurs, nous fait remarquer que tous les Juifs ou presque, parlent anglais. C’est vrai. Mais ils connaissent aussi à fond leur propre langue maternelle. Beaucoup de Juifs sont polyglottes. Et cela depuis l’antiquité. Il y a des savants juifs à la Grande Bibliothèque et au Musée – Université d’Alexandrie, depuis sa création au IVè siècle avant J. C. jusqu’à sa destruction au IVè siècle. Au VIIIè siècle, jusqu’au XIIè siècle, les Arabes ont utilisé des savants juifs pour traduire les textes grecs et autres en arabe. En Espagne arabe, des savants juifs traduisent des textes arabes en latin. La première traduction de la géométrie d’Euclide en latin a été faite à partir d’un texte arabe. Rappelons aussi que le Français Gerber d’Aurillac, devenu pape sous le nom de Pape Sylvestre II (938, pape 999 à 1003) connu pour son érudition, a fait ses études à Barcelone. Les savants de Barcelone ont de très bonnes relations avec l’université arabe de Cordoue. La Bibliothèque de Cordoue contiendrait de 400 000 à 600 000 volumes. A l’université de Barcelone, le futur pape a appris en particulier à utiliser la numération décimale de position avec les chiffres arabes comprenant le symbole zéro, pour les quatre opérations de l’arithmétique. Il se serait même allé visiter l’université de Cordoue. Car cette université était ouverte aux Arabes et à toutes les autres religions. (Rappelons que la numération décimale de position a été inventée par les Chinois ; que le témoignage matériel le plus ancien concernant l’utilisation du signe zéro se trouve au Cambodge, révélé pour la première fois par George Coedes. Nous reviendrons sur ce sujet une autre fois.
« …aux dires d’un voyageur espagnol étudiant à Bagdad à la fin du 10è siècle, les séances que tenaient les « mutakallimûn » étaient fréquentées « non seulement (par) les Musulmans de toutes les sectes orthodoxes et hétérodoxes, mais encore (par) les Infidèles, Zoroastres, matérialistes, athées, Juifs, Chrétiens, en un mot par des gens de toute sorte de religion. Chaque secte avait son chef, chargé de défendre les opinions qu’elle professait quand l’un d’entre eux entrait dans la salle, tous se levaient respectueusement et nul ne se rasseyait avant qu’il n’ait gagné sa place. Très vite, la salle se remplit et l’un des Infidèles prit la parole : « Nous nous sommes réunis, dit-il, pour discuter. Vous, Musulmans, ne nous attaquez pas avec quelque argument tiré de votre livre ou fondé sur l’autorité de votre Prophète ; tenons-nous tous à des preuves fondées sur la raison humaine. » Cette condition fut unanimement acceptée ». (Dans « Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne » par Juan Vernet, Ed. Sindbad, Paris 1978, p. 24).
Juan Vernet écrit aussi que les Arabes échangeaient des prisonniers contre des livres laissés enfermés par des Chrétiens dans des caisses et considérés comme des explosifs. Lire aussi « Une Histoire de la Science arabe » par Ahmed Djebbar, Editions du Seuil, Paris 2001.
Le développement rapide des connaissances en Europe était du à l’invention de l’imprimerie en 1450. Depuis cette date les Européens ont conquis le monde jusqu'au milieu du XXè siècle. Les Arabes n’ont utilisé l’imprimerie que trois siècles plus tard. « L’Imprimerie Arabe en Occident », par Josée Balagna, Ed. Maisonneuve & Larose, Paris 1984.
Mais savoir à fond une ou plusieurs langues étrangères et ignorer sa propre langue maternelle est spécifique des peuples qui n’arrivent pas à s’unir dans des pays éternellement en développement. Car la langue est la base de toute une culture, une civilisation léguée par nos ancêtres, par notre histoire de plus de trois mille ans. Comment unifier un pays avec une petite minorité de personnes bien instruites en langues étrangères et méprisant sa propre langue maternelle ? Et noyés dans l’océan d’un peuple qui parle une autre langue ?
Il y a des Cambodgiennes et des Cambodgiens mariés à des Juifs. Aucun d’entre eux ne parle cambodgien. Ils sont tous des Juifs, parlent juif et au moins la langue du pays où ils habitent. Il en est de même de tous les Cambodgiens mariés à des Européens ou à des Nord-américains. Mais il y a quelques exceptions, le plus connu est Michel Antelme, né de père français et de mère cambodgienne. Il est actuellement professeur de Cambodgien aux Langues Orientales en France. Il est spécialiste des relations entre la langue cambodgienne et la langue siamoise. Michel Antelme déplore, dans une interview au mensuel Chatomuk, que les Cambodgiens ignorent leur langue maternelle. Nous pouvons ajouter comme conséquence ils ignorent l’histoire de leur propre pays.
Il est pénible d’assister à des scènes où une famille cambodgienne venant de France rencontre une autre famille vivant aux Etats-Unis. Les enfants vivant en France, ne parlent que le français. Pour se communiquer, les enfants de la famille vivant en France parlent à ses propres parents qui traduisent en cambodgien pour se faire comprendre des parents vivant aux Etats-Unis. Puis ceux-ci traduisent en anglais pour ses propres enfants. Le problème est moins compliqué quand les Cambodgiens vivant en France connaissent l’anglais. Mais, alors, la conversation devient incompréhensible pour ceux qui ne savent pas l’anglais. Il y a des cas plus graves. Les enfants fréquentant les lycées, puis les universités ont acquis des connaissances approfondies, alors que les parents ne connaissent que la langue française ou anglaise pour la vie courante. Il y a alors impossibilité de communication d’un certain niveau culturel.
Un de nos lecteurs nous écrit que « Les Cambodgiens qui méprisent sa langue maternelle, méprisent sa culture, ses parents, ses ancêtres et donc l’histoire de leur pays. Ils ne prennent au sérieux que les textes écrits par des étrangers, comme les livres sur l’histoire du Cambodge écrits par des étrangers. » Nous oublions souvent que notre langue écrite, inventée au VIè siècle, est la plus ancienne de l’Asie du Sud-Est. Quel plaisir intellectuel, quelle fierté d’avoir entre ses mains le « Dictionnaire du Khmer Ancien » de Long Seam, publié à Phnom Penh en l’an 2000, et de voir l’évolution de notre écriture depuis 1 400 ans. C’est le premier dictionnaire où l’écriture ancienne est traduite en écriture moderne. Pourquoi, nos textes sur pierre, sont-ils traduits en Français par George Coedes avec la collaboration de Au Chhieng, professeur du sanscrit et du palis à l’Ecole des Hautes Etudes, mais pas encore traduits en cambodgien moderne ?
Nous adressons notre profonde admiration à nos sœurs, frères et compatriotes de Thailande et du Kampuchea Krom pour leurs luttes depuis des siècles, pour préserver notre langue commune ancestrale. Nous leur adressons notre profonde reconnaissance, pour ainsi, donner une leçon magistrale aux Cambodgiens qui méprisent notre langue léguée par nos ancêtres communs depuis des millénaires. En retour notre lutte pour le développement de notre langue dans les universités au Cambodge, leur apportera des aides plus efficaces, dans leurs luttes pour préserver la langue et la culture léguées par nos ancêtres communs.
Les malheurs du Cambodge ne proviennent-ils pas, en grande partie de ce mépris de notre langue par des « intellectuels » parfois de très haut niveau ? Mépriser sa langue maternelle n’est-il pas, aussi, mépriser ses propres parents, ses propres ancêtres, son propre peuple et donc l’histoire de sa propre patrie ? Un homme qui ignore l’histoire de son pays ne vit-il pas comme un amnésique ?
Wednesday, November 28, 2007
ADB extends 27.1 mln usd grant to enhance secondary education in Cambodia
http://ki-media.blogspot.com/2007/11/adb-extends-271-mln-usd-grant-to.html
11.27.07
MUMBAI (Thomson Financial) - The Asian Development Bank (ADB) said it is extending a 27.1 mln usd grant to help improve the quality of secondary education in Cambodia through institutional reforms, teacher training and improving facilities.
The project is estimated to cost 33.38 mln usd and the government of Cambodia will cover the balance.
The project involves enhancing the capacity of the government's ministry of education, youth and sport in planning, managing, administering and regulating the education system of the country.
Teacher training colleges will be provided with better facilities, while some 14,400 lower and upper secondary teachers will benefit from in-service training under the project. Around 300 upper secondary schools will also be assisted in school management, networking and improvement planning.
The project will also provide 350,000 upper secondary students with new textbooks and 7,000 upper secondary teachers with teachers' guides.
The overall quality and efficiency of education in Cambodia remains a serious concern. Low enrolment rates at the secondary level and low percentage of students completing school indicate there are large numbers of young people outside the school system who may be unskilled and unemployable, the ADB said.
Within the education system, schools have poor physical infrastructure and inadequate learning materials, laboratories and libraries. Teachers are also poorly qualified and unmotivated. Limited resources hamper the ability of the government to make improvements and the poor performance of the education system wastes whatever limited resources are available, it added.
TFN.newsdesk@thomson.com
0 commentaires:
Publier un commentaire
S'abonner à Publier des commentaires [Atom]
<< Accueil