2006-05-18

Comment fonctionne le pouvoir fantoche ? (suite)

Nouvelles du Cambodge N° 0624-F

COMMENT FONCTIONNE LE POUVOIR FANTOCHE ? (suite)

Khemara Jati
Montréal, Québec
Le 18 mai 2006
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Nous publions ci-dessous un article de Cambodge Soir du 17 mai 2006, intitulé « Le ministère de l’Agriculture s’oppose à une société vietnamienne ».

Cet article montre qu’une simple société vietnamienne ose ne pas tenir compte des injonctions des représentants de l’Etat, cambodgiens. Non seulement les représentants de cette société n’ont pas daigné venir se présenter à la convocation de la Cour de justice cambodgienne, mais déclarent qu’ « ils étaient en relation avec un haut fonctionnaire à Phnom Penh et qu’ils ne rendaient de compte qu’à lui » ! Ainsi, pour cette société vietnamienne, le pouvoir actuel se réduit à une seule personne qu’elle n’a pas nommée ! Notre province de Ratanakiri est-elle déjà devenue province vietnamienne ? Le ministre de l’Agriculture a-t-il le pouvoir de chasser cette société vietnamienne de nos terres ?

Ce fait vient confirmer qu’à nos frontières de l’Est, nos terres ne sont-elles pas déjà considérées comme terres vietnamiennes ?

Que dit le fanfaron et fantoche Hun Sen ? Pourquoi ce silence ? Que signifie ce silence ? Est-ce la conséquence de ce fameux "Projet triangulaire" ou autre "Projet quadrangulaire" ? A quand le "Projet Pentagulaire" ? Le fantoche et criminel Hun Sen sait-il compter plus que quatre ?

Affaire à suivre…

Cambodge Soir
Mercredi 17 mai 2006

Le ministre de l’Agriculture s’oppose à une société viêtnamienne

Les représentants de la commission de délivrance des titres de propriété pour les plantations d'hévéas ont fait il y a quelques jours en personne le dé­placement dans la provin­ce de Ratanakiri pour s'opposer aux activités de dé­frichage d'un champ effec­tuées par une compagnie viêtnamienne.

Le chef de la commission et sous secrétaire d'Etat à l'Agriculture Uk Sokhon explique que cette société n'avait pas d'autorisation pour clôturer trois hectares d'hévéas comme elle l'a fait, afin d'y implanter à la place une usine. « La com­pagnie affirme avoir ache­té cette parcelle aux habi­tants. Sur place, elle a cou­pé 79 hévéas. Nous lui avons interdit de continuer, mais elle refuse d'écouter nos fonctionnaires », peste Uk Sokhon, qui annonce le lancement d'une procédu­re du ministère pour bloquer ce projet d'usine.

Selon ce responsable, la propriété de cette planta­tion revient à la compagnie locale Tay Seng, qui dis­pose d'un bail de 70 ans et paye la location de la terre ainsi que les taxes d'ex­portation à l'Etat. A la de­mande du ministère de l'Agriculture; Tay Seng a porté l'affaire en justice et demande 40 000 dollars de dédommagements à la compagnie viêtnamienne Hang Thang pour avoir ainsi porté atteinte à sa propriété.

« Bien que convoqués deux fois à la Cour, les res­ponsables de Hang Thang ne s'y sont jamais présentés », précise Uk Sokhon. Le gouverneur de Ratanakiri, Muong Poy, rapporte que de nombreux cas de défri­chages sauvages d'hé­véas visant à s'accaparer l'espace se produisent, mais que cette activité tend à baisser suite à l'interven­tion du ministère.

A en croire Hem Sophal, membre de la commission, la compagnie a suspendu ses activités suite à la visi­te de son service. « Mais les responsables nous ont dit qu'ils étaient en rela­tion avec un haut fonction­naire à Phnom Penh et qu'ils ne rendaient de compte qu'à lui, précise-t-­il. Nous envisageons dès lors de suivre la voie judi­ciaire. » Les responsables de Hang Thang n'ont pas pu être joints hier.

Duong Sokha

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